Patrimoine du Pays de Loudes
Le château de Loudes (dit le Castellum)
Il fut construit vers l’an 1000. C’est la demeure des barons de Loudes. Vers 1220, A. Jocobin écrit que le château était en éminentes ruines. L’habitat des barons se recentre alors autour de la grosse tour.
Les restes de la muraille sont détruits à la demande du conseil municipal de Loudes le 25 septembre 1807. Il ne reste aujourd’hui que deux grosses tours (photo à gauche et au centre) et trois petites tours (photo à droite).
Le château de Mestrénac
Il fut construit par les Templiers vers 1250. Sous l’ancien régime, il appartenait à la famille Rouchon. Ceux-ci étaient une famille de rebouteux. Ils avaient acheté le manoir grâce à la générosité d’un seigneur guéri par eux.
Au XVIIIème siècle, le château est converti en ferme et pourvu de granges. La porte d’entrée est surmontée d’un cartouche portant un blason qui figure un calice entouré d’une couronne d’épines.
Le château du Charrouilh
Il fut construit vers 1250 par la famille de Ceyssac. En 1348, à la mort de Durand de Ceyssac, c’est sa fille Béatrix qui en hérite. Elle était l’épouse de Louis de Vissac. Leur descendante directe, Jeanne, se marie ensuite à Perceval Raybe, seigneur de Saint-Marcellin-en-Forez, à qui elle rapporte en dote le château du Charrouilh. Il appartient ensuite à Antoine Raybe, puis Hugues Raybe dit Galles en enfin en 1568 à Antoine II Raybe.
Le château est ensuite vendu à Claude Ranquet, un bourgeois du Puy, qui le vend à son tour à Hugues de Fillère écuyer, seigneur de La Bornette, conseiller du roi, et sagemage de la sénéchaussée du Puy-en-Velay. Pendant les guerres de religion, le château est occupé par la garnison royaliste du baron de Chastes.
En 1748, le château médiéval est détruit par le feu et est restauré pour 300 livres. Vers 1800, la famille Fillère cède le château au comte Amable de Rochenegly. À la mort de celui-ci, le château est vendu à Bernard Burtin pour 75 000. Il est ensuite vendu à Pierre Achard, puis à Claude Blanc-Furnon, puis à Madame Aulagnier.
Il appartient à l’heure actuelle à la famille Turin-Toulemonde.
La Maison forte de Coubladour
Elle fut construite vers 1300 par une famille de nobles. La châtellenie de Coubladour reste dans la mouvance de l’évêque du Puy-en-Velay. Elle devient sous l’ancien régime, une auberge pour les muletiers. Elle avait pour nom l’Auberge du Casque.
Ensuite, la maison forte se transforme au XIXème siècle en exploitation agricole. La tour est percée à sa base d’une meurtrière commandant l’ensemble de la courtine nord.
La Maison de la Béate de Civeyrac
Elle fut construite en 1755. L’assemblée de Civeyrac servit du XVIIIème siècle au XIXème siècle d’école pour filles. Une religieuse, la béate y enseignait le catéchisme, les prières, la lecture, l’écriture et la dentelle.
À la fin des années 1990, madame le maire de Loudes, Nicole Allary, la fait aménager en petit musée. Il suffit maintenant de franchir le seuil de la maison pour être transporté aussitôt un siècle en arrière…
Les croix et calvaires
On recense sur le territoire loudois pas moins de 23 croix et calvaires, symboles d’un riche passé catholique dans le département alti-ligérien, dont le chef-lieu Le Puy-en-Velay est, faut-il le rappeler, le point de départ du chemin de Saint-Jacques de Compostelle… Pour exemple, la croix en pierre à l’entrée de la commune de Loudes a fêté en 2013 ses 400 ans !
C’est par ici pour une petite visite en images des croix et calvaires du Pays de Loudes.
Fours, fontaines et autres curiosités
Chaque village, chaque petit hameau de la commune a encore aujourd’hui son four à pain qui sert au moins une fois l’année, pour une fête de village qui rassemble les habitants autour d’un bon feu et de bonnes grillades…
C’est par ici pour une petite visite en images des fours, fontaines, lavoirs et autres curiosités du Pays de Loudes.